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Plage de Larnaca. Larnaca, où se trouve l’aéroport, est une ville très touristique.
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L »‘épicerie communautaire » mise en place par l’évêché orthodoxe de Nicosie pour fournir de l’aide alimentaire aux plus pauvres.
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Dyana, chypriote d »origine sri-lankaise, anglaise par son père, survit avec des petits boulots depuis le début de la crise.
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Front de mer de Limassol, une ville hébergeant des communautés russe, bulgare et asiatique importantes.
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La marina de 300 millions d’euros en construction à Limassol. Elle devait être terminée cette année.
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Front de mer à Limassol. De nombreuses officines proposent leurs services pour « importer » de la main-d’œuvre à bas coût.
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Les marchés de l’île sont principalement fréquentés par une population à faibles revenus.
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De nombreuses asiatiques ont été « importées » à Chypre. Elles se retrouvent lors de leur seul jour de repos, le dimanche.
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Elles profitent de leur jour de repos pour sortir et se rencontrer.
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Dyana et sa fille, employée de maison.
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Les immigrées asiatiques sont principalement employées dans les services à la personne.
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Sortie du dimanche pour les employées asiatiques.
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Mohammed Ali est un réfugié kurde syrien. Il travaille dans une épicerie ouverte 24/24.
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Buste de Makarios III devant l’archevêché de Nicosie. L’Église orthodoxe est pratiquement la seule à aider les plus pauvres.
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L’église orthodoxe a ouvert une « épicerie communautaire » pour aider les fidèles les plus pauvres.
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Ce sont les popes qui s’occupent de lister les bénéficiaires de l’aide alimentaire et de la distribuer.
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Maria élève seule son enfant. Elle est au chômage et vient donner un coup de main à l' »épicerie communautaire ».
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Un des membres de l’épicerie sociale prend un café après avoir chargé un camion d’aide alimentaire.
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La ville de Nicosie, capitale de Chypre. Entre boum immobilier et crise…
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Des immeubles neufs de Nicosie se reflètent dans un magasin sur le point de fermer.
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La vieille ville de Nicosie, en attente de touristes.
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Une des causes des problèmes chypriotes était la banque Laïki, mise en faillite, puis reprise depuis par Bank of Cyprus.
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Dans le centre ville de Nicosie.
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Réfugiés kurdes syriens en grève de la faim devant le Ministère de l’Intérieur. Ils veulent obtenir leur régularisation.
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Les réfugiés Kurdes syriens sont venus avec femmes et enfants devant le Ministère de l’Intérieur chypriote.
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Si certains hommes font la grève de la faim, ce n’est pas le cas de leurs familles venues les soutenir.
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Un Kurde syrien en grève de la faim devant le Ministère de l’Intérieur pour avoir le droit de demander le statut de réfugié.
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Comme ailleurs en Europe, la crise fait ressurgir l’extrême-droite (ELAM) et ceux qui s’y opposent.
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Nicosie, un quartier populaire, le samedi soir.
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Ce magasin sur l’avenue Makarios III, les « Champs-Élysées » de Nicosie, veut liquider son stock avant de fermer définitivement.
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Un des nombreux magasins qui ont récemment fermés, sur l’avenue Makarios III, les « Champs-Élysées » de Nicosie.
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Un mannequin dans un des magasins haut de gamme de l’avenue Makarios III.
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Un magasin propose des rabais de 70% sur l’avenue Makarios III à Nicosie. Cette avenue est l’équivalent des Champs-Élysées parisiens.
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Un centre commercial sur l’avenue Makarios III, vide à 19h.
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Plage de Larnaca où le tourisme sauve encore la ville de la crise.
Quand la crise débarque au paradis
Les vitrines vides ornées du fatidique « à vendre / à louer » se succèdent avenue Makariou III, les Champs Elysées de Nicosie, capitale de Chypre. Renommée pour sa douceur de vivre, ses lieux touristiques et son attachement à la Grèce, l’île d’Aphrodite est entrée dans l’Union européenne il y a neuf ans, alors qu’elle connaissait une période d’euphorie économique depuis l’an 2000. Comment les Chypriotes vivent-ils les premiers mois de cette crise ?
Chypre est soumise depuis mars 2013 à un plan de redressement et de réorientation de son économie, notamment de son secteur bancaire, dicté par la troïka en échange d’une aide de 7 milliards d’euros. Nicosie, de son côté, est sommée de trouver 10 Mds d’euros, le PIB de l’île étant de 17 Mds d’euros. Comme au Portugal ou en Grèce, où des plans similaires sont appliqués depuis plusieurs années, les habitants sont déjà durement touchés par la perte de leur emploi et la détérioration notable des conditions de travail. Pourtant, il n’y a personne à la rue. L’amertume est là, pourtant, il n’y a que peu de manifestations…
Le plan de restructuration de l’économie frappe de plein fouet une société où la solidarité et la répartition des richesses ont fait que, jusqu’à présent personne n’était laissé pour compte. L’église orthodoxe, acteur politique et économique majeur de l’île, vient de mettre en place un système d’entraide efficace ; les Chypriotes ont fait l’apprentissage de leurs premiers concerts de solidarité ; les immigrés et demandeurs d’asile pâtissent un peu plus de la situation, et la perspective d’une solution au problème chypriote* est repoussé aux Calendes Grecques.
* Chypre est une île divisée depuis 1974 entre la République de Chypre au sud et la République Turque de Chypre du Nord. Cette dernière n’est reconnue que par la Turquie et n’est pas concernée par les mesures de la troïka.