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Olivier Guillaume, responsable des protées à la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis tient un protée agé de plus de 30 ans.
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Les protées ont été surnommés : bébé dragon, poisson humain ou salamandre blanche.
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Olivier Guillaume recherche les protées de ce bassin pour savoir si les femelles ont des oeufs. Ils se cachent sous les pierres.
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Olivier Guillaume recherche les protées de ce bassin pour savoir si les femelles ont des oeufs. Ils se cachent sous les pierres.
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Le protée nage à la façon d’une anguille. Il a été surnommé : « bébé dragon », « poisson humain » ou « salamandre blanche ».
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Olivier Guillaume cherche les protées de ce bassin pour savoir si les femelles ont des oeufs. Ils ont l’habitude de se cacher sous les pierres…
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Olivier Guillaume attrape une protée dans l’un des bassins où elles vivent pour l’examiner
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Olivier Guillaume, responsable des protées examine un protée pour savoir si cette femelle porte des oeufs.
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Olivier Guillaume, responsable des protées examine un protée pour savoir si cette femelle porte des oeufs.
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Olivier Guillaume note les observations faites sur les protées de ce bassin.
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Protée dans un bassin de la grotte de la station d’écologie expérimentale (CNRS) de Moulis.
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Labo souterrain de la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis
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Labo souterrain de la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis Au 1er plan, les aquariums où sont soignés les protées malades.
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Le protée a cette attitude car il est à la recherche d’informations sur son environnement.
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L’ouverture de la gueule du protée est faible, avec de petites dents formant un genre de passoire pour conserver les plus grandes particules à l’intérieur de la bouche.
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Le protée conserve certaines caractéristiques larvaires comme ses branchies externes même s’il a des poumons rudimentaires.
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Le protée a une espérance de vie très élevée pour un animal de cette taille : elle serait supérieure à 100 ans.
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C’est un urodèle exclusivement aquatique et cavernicole. Il est unique en Europe car il possède des caractéristiques néoténiques.
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Olivier Guillaume mesure la taille du cloaque des protées. Cette mesure permet de différencier les mâles des femelles.
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Olivier Guillaume mesure la taille du cloaque des protées. Cette mesure permet de différencier les mâles des femelles.
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O. Guillaume note le résultat d’une mesure du cloaque d’un protée pour différencier les mâles des femelles.
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O. Guillaume, responsable des protées à la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis mesure la taille du cloaque des protées.
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O. Guillaume, responsable des protées à la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis mesure la taille du cloaque des protées.
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Une autre partie du labo souterrain d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis (Ariège).
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Cette laborantine rajoute de l’eau pure aux bassins où vivent les protées.
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Une assistante donne de la nourriture aux protées du bassin. Ce sont des petits vers rouges vivants (chironimidae).
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Des petits vers rouges (ie chironomidae) sont donnés aux protées. Les protées sont les grands prédateurs de leur habitat.
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O. Guillaume désinfecte le matériel qu’il a utilisé. Les protées, tout en étant parfaitement adaptés à leur milieu, sont fragiles.
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Jean Clobert, directeur de la station d’écologie expérimentale (CNRS) de Moulis, face à face avec une fausse protée.
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Entrée primaire de la grotte où sont élevés les protées. Ce sont des urodèles, ils conservent des caractères d’amphibiens primitifs.
Le protée : un « dragon » en miniature
En voici un qui a échappé à l’année internationale de la biodiversité en 2010. Pas très étonnant, le protée est très discret. Cet étrange urodèle (sous-classe de vertébrés amphibiens, qui gardent leur queue à l’âge adulte, comme les tritons ou les salamandres) vit à l’abri de la lumière. En réalité, il n’existe à l’état sauvage que dans un seul endroit au monde : les Alpes dinariques dont le relief calcaire a formé des grottes profondes traversées par des cours d’eau. C’est pourtant à Moulis, dans les Pyrénées ariégeoises que le photographe Alain Pitton est allé à la rencontre de ce surprenant habitant des cavernes. En effet, son métabolisme très particulier fait l’objet d’études menées par l’équipe du professeur Jean Clobert, directeur de la station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis. Il faut dire que le protée collectionne les records : de longévité (plus de 100 ans), de diète (il peut rester jusqu’à 10 ans sans manger), d’apnée (10 heures). Idéal pour pour étudier les phénomènes du vieillissement, mais exigeant en matière de temps passé à l’observation.
Le laboratoire souterrain de Moulis a été mis en fonction en 1952 et son maintien s’avère aléatoire dans une époque où rendements et résultats doivent être rapides. Le chercheur Olivier Guillaume est pourtant aux petits soins pour cet élevage unique au monde. Bien que protégé depuis 1922 en Slovénie, cet animal fragile car il a besoin d’une eau pure pour vivre, est menacé par les collectionneurs autant que par la pollution.