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Le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure. Au premier plan, deux thoniers-canneurs : l’Aventurier et le Lapurdi.
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Thunnus thynnus, dit thon rouge, est en voie de disparition (inscrit sur la liste rouge de l’IUCN depuis 1996).
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Débarquement de thons rouge pêchés au chalut sur le quai de la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure.
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Avant le débarquement du thon de ce chalutier, les Affaires maritimes se rendent à bord pour effectuer un premier contrôle.
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Débarquement de thons rouge sur le quai de la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure par un des marins du chalutier.
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Débarquement de thons rouge sur le quai de la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure par un des marins du chalutier.
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Pêcheurs de chalutier débarquant du thon rouge sur le quai de la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure.
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Criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure. De tels arrivages de thons (16 tonnes) deviennent rares sur la côte atlantique française.
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Un mareyeur-poissonnier de Saint-Jean de Luz, Henri Anido Murua examine les thons qui seront vendus à la criée.
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Les chalutiers (ramenant du thon) doivent prévenir le port avant leur arrivée afin que les Affaires maritimes puissent les contrôler.
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Les chalutiers pélagiques utilisent une technique de pêche qui abîme beaucoup le poisson (ici du thon rouge).
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Une des conséquences de la pêche au chalut : les thons rouge sont très abimés.
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Par dérogation, pour les chalutiers en Atlantique, un poids ou une taille minimal(e) de 8kg ou 75 cm pour le thon rouge etait autorisé.
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Le thon rouge de chalut s’achète entre 4 et 7 €/kg alors que le thon de ligne (pêché à la canne) se vend entre 7 et 10 €/kg.
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Henri Anido, mareyeur et poissonnier à Saint-Jean-de-Luz/ Ciboure à la criée. Il est ici au téléphone avec un client.
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Le Tximistarri II, un des derniers thoniers-canneurs français prépare ses filets pour aller à la « peita » (appât vivant pour le thon).
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Le thonier-canneur basque, le Txismistarri II. La pêche à la peita est utilisée pour la pêche au thon rouge à la canne.
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Dans la cabine du Tximistarri II en campagne. L’affiche en haut à gauche « pelargikarik ez » signifie « non au pélagique ».
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Gorka montre les plans du nouveau thonier-canneur qu’il fait construire avec son fils suite au naufrage de son précédent bateau.
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La poissonnerie Fagoaga à Saint-Jean-de-Luz est spécialisée dans le thon de ligne. Il est prêt à le payer jusqu’à 10 €/kg.
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Gilles Fagoaga est spécialisé dans le thon de ligne parce qu’il est de meilleur qualité à tout point de vue que le thon de chalut.
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Les tranches de thon rouge préparées pour la fête du thon de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure.
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Pour la fête du thon, ici sur le port à Ciboure, tout le monde participe. De ce côte-ci du port, le thon rouge vient de l’Atlantique.
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Eric Guygniec (Lorient-France), patron-pêcheur et armateur de l’Annytia. Il pêche en paire avec le Carmalia.
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La paire de chalutiers lorientais, Carmalia et Annytia partent en campagne de pêche au thon. A eux deux, ils n’ont ramené que 16 t…
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Certains pêcheurs se reconvertissent à une pêche plus sélective, de meilleure qualité et donc plus rémunératrice.
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Des pêcheurs se reconvertissent à une pêche plus sélective, de meilleure qualité et donc plus rémunératrice. Ici, des requins à peau bleue.
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Certains pêcheurs se reconvertissent à une pêche plus sélective, de meilleure qualité et donc plus rémunératrice. Ici, des vives.
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L’Aïrosa (lancé le 30 mars 1953) est le plus ancien thonier-canneur encore en service.
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Le Lapurdi, un des derniers thonier-canneur français attaché au port de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, sort en mer.
Dernière pêche au thon rouge en Atlantique ?
Aujourd’hui, il est arrivé du thon rouge au Pays basque. C’est de plus en plus rare à Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, premier port thonier français des années 50 à 70. En pleine saison de pêche, la criée n’en propose pas toujours. Cette année encore, à la traditionnelle fête du thon, la majorité du poisson servi provenait de Méditerranée…
Queues cassées, mâchoires fendues, nageoires arrachées, les thons débarqués sur le quai, depuis une paire de chalutiers pélagiques, sont dans un état pathétique. Du fait de la diminution de la ressource, les rares thoniers canneurs français (pêche traditionnelle à la canne, à l’appât vivant) sortent moins souvent, pêchent moins, mais ils ramènent un poisson dont la qualité est supérieure.
Bruxelles se félicite d’avoir mis en place, en 2007, un plan de sauvegarde du thon rouge de l’Atlantique de l’est et de la Méditerranée (taille des prises, quotas et dates de pêche). Pourtant, la préservation de cette espèce en danger (inscrite sur la liste rouge de l’IUCN depuis 1996) passe semble-t-il d’abord par des techniques de pêche plus respectueuses. Nombre de professionnels que nous avons rencontrés _patrons pêcheurs, poissonniers, personnel des affaires maritimes_ en sont déjà conscients.
Si certains y croient encore, nombreux sont ceux qui s’orientent vers une autre pêche, en regardant avec dégoût le gaspillage inhérent à la technique du chalut. Pourtant, pour les chalutiers aussi, les temps sont durs. Endettés parce qu’on leur promettait de l’or, ils se trouvent contraints de sortir encore et toujours en mer. Depuis la rade d’où s’élançaient jadis les baleiniers de la mer de Biscaye, nous avons peut-être assisté aux derniers départs des thoniers canneurs frança